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Beauté-famille-sexualité

Le but de ce blog est de parler de la beauté, de la famille et de la sexualité en prenant appui sur la communauté Guin et Mina. La communauté Guin et Mina a une culture riche de plus de 3,5 siècles mais peu connue. Aujourd'hui, cette communauté n'est visualisée qu'à travers les pratiques sexuelles peu positives d'une minorité de femmes guinnou ou Mina. Ce blog revisite l'organisation sexuelle du peuple Guin et Mina à travers le temps (approche diachronique) afin d'en tirer des inspirations susceptibles de façonner notre mode de vie contemporain. Mot clés : #Beauté, #Sexualité, #Famille, #Guin, #Mina

Les atouts des femmes «GƐn»/Mina, volet2

Volet 2 : La « stratégie du ventre et du bas-ventre » : quelques témoignages

Dans les lignes ci-après, est présentée une série de témoignages qui semblent unanimement révéler que si les femmes «GƐn»/Mina ont la faveur des hommes c’est parce qu’elles savent bien entretenir le bas et le bas-ventre de leurs amoureux. C'est ce que je désigne ici par la "la stratégie du ventre et du bas-ventre". Lisons plutôt les témoignages qui suivent :

Germain (retraité, 65 ans, ethnie Mina) via Facebook : « Voilà un thème positivement audacieux, ma sœur chérie! Beaucoup de courage à toi et à tous les intervenants [Moi : Merci fofo[1]. Tu as certainement beaucoup de choses à partager avec nous sur ce sujet (Rire)]. Je n'ai pas pu m'empêcher de me prononcer. En effet ce rapport à la sexualité des très adorables femmes «GƐn» n'est vraiment pas discutable. Le contraire serait presqu' une contre vérité. À ce jour, les femmes des autres ethnies au Bénin, au Togo et au Ghana n'ont pas pu les égaler. Ces autres femmes, pour les imiter, se forcent à parler le "mina", la séduisante langue des peuples «GƐn» afin de se livrer au travail de la prostitution... Moi, je refuse que les femmes «GƐn» soient traitées de femmes de mœurs légères. Ce sont des femmes créées et douées pour servir l'homme et pour le dessein de Dieu. [Moi : Germain Agbaholou, respect. Je suis pleinement d'accord avec toi. Et c'est ce rapprochement entre les atouts de séduction et les métiers de sexe qui colle à la peau des femmes «GƐn» que l'étude cherche à creuser : comprendre pour mieux analyser et argumenter. Merci beaucoup Fofo gnin vévé.]. Oh ! Chantou, eyan sinsin nam loo, gnin ma bléwo. Je veux dire que c'est difficile pour moi, mais je ne peux pas ne pas continuer l'exercice... Les femmes «GƐn» ne sont pas pour la plupart hypocrites comme on le remarque avec les autres femmes, d'où la raison qui justifie le fait que tout le monde leur colle à la peau "femmes de mœurs légères...". Non c’est parce qu’elles ne croient pas devoir absolument "se cacher pour mourir puis qu'on doit mourir !". Elles sont ouvertes et discutent aisément des questions de sexualité apparemment sans tabou... Elles ne tournent pas autour du pot comme le font les autres femmes !

Elles sont incontournables, les femmes «GƐn», restauratrices entourées de belles jeunes filles et dames serveuses douées et dévouées qui font drainer du monde défiant toute concurrence pour des mets succulents ... Les meilleures serveuses de bars, maquis…et divers milieux de loisirs, sont les jeunes filles et dames «GƐn» du Togo. Les clients sont exigeants de leur présence en ces endroits ; sans leur présence, les clients ne fréquentent pas ces endroits…. Elles sont adorées pour tous les atouts qu'elles ont sexuellement... ».

 

Éloi (enseignant, 51 ans, ethnie Fon) « […] ce que je sais, la sexualité des «GƐn»/Mina, surtout ceux du Togo, commence au berceau. La nourrice «GƐn» inculque déjà des valeurs sexuelles à son bébé à travers des chansons sensibles et des pratiques sexuelles spécifiques : comment rendre propre son intimité, des massages. Il y a un côté spirituel qui s’ajoute aux pratiques matérielles. Car, il y a souvent un savon spécifique que les femmes «GƐn» font confectionner chez les babaloa qui sert à laver et à protéger l’enfant ; pendant le bain, non seulement on chante à l’enfant, mais on invoque aussi les dieux et le panégyrique de l’enfant.  La cuisine, voilà encore une spécificité «GƐn» : la petite doit rester à la cuisine avec sa maman pour tout suivre de A à Z. Et la maman «GƐn» n’a pas besoin d’autant d’artifices pour vous faire manger un bon repas succulent : juste un peu de fétri [gombo], quelques crabes et des fretins, tu vas manger à satiété en te demandant ce que tu irais faire dans un restaurant.

Il y a tellement de choses que la femme «GƐn» arrive à conserver naturellement son époux. Pour preuve, nos frères qui font le tour des buvettes à la recherche de proies faciles, dès qu’ils s’accoquinent avec nos sœurs Mina, les gens ont beau critiquer, les décourager sur la base des stéréotypes du genre ″ce sont des serveuses des buvettes″, mais soit, ils s’en détachent difficilement, soit ils en font des épouses. Ils trouvent leur bonheur avec ces femmes parce qu’à peu de frais, ils arrivent à bien manger. Et quand, ils se retrouvent au lit avec celles-là, c’est le bonheur total. La femme Mina, de la frontière ou du Togo, est celle-là qui, au lit, est en mesure de te mettre à l’aise complètement. Tu sors de là, tu te retrouves vidé, vraiment anéanti et bonjour les dégâts si jamais tu es un homme marié, parce qu’arrivé à la maison, tu ne peux plus rien faire avec la maîtresse de maison, tu as déjà rendu tout ce que tu as avec cette femme Mina.

Contrairement aux autres femmes de l’Afrique de l’Ouest et du Bénin où il y a de l’hypocrisie autour de la sexualité, ou elles ne sont prêtes à s’offrir à leurs maris dans les positions qu’ils désirent, ou elles ne sont pas prêtes à demander le sexe à leurs conjoints, les femmes «GƐn» ne font pas du sexe un tabou. J’ose croire que tu vas faire une étude comparative avec les femmes d’autres ethnies qui n’ont pas le même rapport au sexe que celles de l’ethnie «GƐn».

Je vais plus loin. Lorsqu’on dit ″gnan gan moulé guin ô″ [il n’y pas de vielles femmes chez les «GƐn»], il faut avouer que ″vifin tchan moulé guin ô″ [il n’y a pas non plus de petites filles chez les «GƐn»]. C’est l’art de bien faire [l’acte sexuel] dès le jeune âge qui se poursuit à la vieillesse. Car, ce sont les effets de cet art non oublié qui se manifestent dans la vieillesse également. C’est juste extraordinaire. La femme Mina âgée, va voir comment elle s’habille. Même pour une tenue démodée, elle la porte avec élégance et cela lui va encore très bien. Elle suit la courbe de l’élégance jusqu’à la fin de ses jours. Se maintenir propre, dans tous les sens et à tout moment, de telle sorte que le mari en est demandeur tout le temps. Et c’est cela qui fait dire au mari que ″ma femme n’a pas changé″. Elle fait usage de toutes les artifices pour attirer le regard, vraiment, ″gnan gan moulé guin ô lô !″ ».

 

« Les femmes Mina savent apprécier l'homme, elles connaissent sa valeur et en prennent petits soins. En plus, elles sont très courtoises, très gentilles et elles ont de petites astuces pour rendre l’homme très amoureux, et aussi elles sont très bonnes en cuisine et sont très excellentes au lit. Moi,  j'ai beaucoup voyagé, la femme Mina est très particulière, sinon inégalable, elle n'exprime pas sa jalousie, mais cherche par tous les moyens pour que tu sois à elle seule. Une femme qui entretient bien ton ventre et ton bas-ventre, qu’est-ce que tu iras encore chercher ailleurs ? » (Landjè, 85 ans, un émigré «GƐn» d’autrefois).

 

Monsieur et Madame Béni et les guides d’enquête : « [Monsieur Béni] : Voici une description concrète de ce que font les femmes «GƐn» dans leur ménage : Pendant que l’homme est au boulot, la femme fait la lessive et le repassage, apprête le repas à l’heure ; dès que l’homme rentre du boulot, la femme lui prend le sac, lui enlève ses tenues de service et lui enfile les tenues de maison ; lui enlève les chaussures et lui enfile des sandales ; l’invite à table et lui sert à manger, etc. [Madame Béni] : ces petits soins égayent l’homme et lui font plaisir. [L’un des guides] : le lendemain, la femme apprête d’autres habits bien repassés pour son homme ; elle n’aime pas que son conjoint porte le même habit pendant deux jours successifs. [Monsieur Béni] : ce que j’ai observé ailleurs, est que, périodiquement, l’homme remet un tas d’habits à son épouse pour être lavés ; alors que si c’est une femme «GƐn»/Mina, l’homme n’a même pas le temps de remarquer un habit sale dans la maison, son épouse s’en occupe au fur et à mesure. Il en est de même des repas. Du moment où l’homme assume ses devoirs économiques, son épouse s’occupe du reste. Elle varie les repas quotidiennement. Le petit déjeuner est apprêté très tôt avant que l’homme ne parte au boulot, il en est de même des autres repas, variés, complets, d’une succulence extraordinaire, etc. J’ai constaté que, dans bien d’autres ethnies, les femmes ne se préoccupent pas de ces petits détails et soins minutieux. C’est pourquoi lorsque leurs maris flirtent avec des femmes «GƐn»/Mina, ils se croient au paradis ».  

 

Seuls les hommes peuvent mieux témoigner et apprécier les performances des femmes. Les témoignages abordent dans le sens de la double performance des femmes «GƐn»/Mina, douées en cuisine et très singulières dans le lit. C’est à croire qu’elles « sont créées pour servir l’homme » laisse entendre l'un des enquêtés. Leurs atouts particuliers rendent les hommes ivres d’amour et de bonheur.....


[1] Fofo, en guengbé, signifie grand frère ; dada = grande sœur ; tassi = tante.

Mais toutes les expériences ne s'égalent pas. Sur le terrain, j'ai demandé à l'un des enquêtés de me raconter l'une de ses expériences charnelles singulières avec une femme Guin. Voici son témoignage :

« Chantal, il faut pas rire hein ! Je te raconte une aventure que j'ai eue avec une adepte de vodou. Elle était belle comme une fée. C'est une adepte du vodou "Mani" (généralement les adeptes de Mani sont très belles). Mais, notre premier contact sexuel était étrange : je la pénétrais avec force quand je l'ai vue ramper sous moi comme un serpent et ceci sur une longue distance avant d'être bloquée dans un coin des quatre murs de la chambre. Sa langue sortait et rentrait dans sa bouche mais en me serrant fort contre elle. C'était difficile pour moi de me détacher d'elle ; mon pénis était dans son vagin mort, sans force. Au moment où elle perdait sa force je m'étais détaché en courant vers la porte ».

😂 😂😂

Les atouts des femmes «GƐn»/Mina, volet2
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