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Beauté-famille-sexualité

Le but de ce blog est de parler de la beauté, de la famille et de la sexualité en prenant appui sur la communauté Guin et Mina. La communauté Guin et Mina a une culture riche de plus de 3,5 siècles mais peu connue. Aujourd'hui, cette communauté n'est visualisée qu'à travers les pratiques sexuelles peu positives d'une minorité de femmes guinnou ou Mina. Ce blog revisite l'organisation sexuelle du peuple Guin et Mina à travers le temps (approche diachronique) afin d'en tirer des inspirations susceptibles de façonner notre mode de vie contemporain. Mot clés : #Beauté, #Sexualité, #Famille, #Guin, #Mina

La sexualisation des corps, connaître l'origine du mouvement en vue de le prévenir, volet2

Nous avons commencé dans l'article précédent à suivre l'explication que Eva Illouz donne de l'origine du mouvement de marchandisation des rapports amoureux et de sexualisation des corps dans les sociétés occidentales. Ce qui me permet de faire, au fur et à mesure, un parallèle avec ce qui s'observe depuis un certain temps dans nos sociétés africaines. Poursuivons cet exercice.

Volet 2 : La sexualisation et la psychologisation des choix amoureux

« L’individualisation des critères de choix d’un partenaire comme le fait que ces critères ont été extraits du tissu moral du groupe sont illustrés par l’apparition et la prédominance de deux critères d’évaluation : « intimité affective et compatibilité psychologique » d’un côté ; sex-appeal de l’autre.

La notion d’« intimité affective » diffère de l’amour fondé sur le caractère ["Le « caractère » exprimait une intériorité qui était le reflet d’un univers de valeurs publiques. En ce sens, même si l’évaluation du « caractère » de quelqu’un était un acte individuel, elle était également un acte public, partagé et approuvé concrètement par d’autres"]. [Ceci] dans la mesure où son objectif est de rendre compatibles deux natures uniques hautement différenciées, et à la psychologie complexe.

Le sex-appeal ou la « désirabilité sexuelle » reflète l’importance attachée dans cette culture à la sexualité et à l’attrait physique comme tels, détachés d’un univers de valeurs morales.

L’histoire déborde d’exemples montrant la force de l’attirance érotique et l’importance de la beauté dans le fait de tomber amoureux. Cependant, même si le sex-appeal a probablement existé de façon plus ou moins implicite tout au long de l’histoire comme une facette de l’attirance et de l’amour, leur déploiement sous la forme d’une catégorie culturelle et d’un critère d’évaluation explicites, omniprésents et légitimes est fondamentalement moderne : il est étayé par un vaste système économique et culturel qui codifie l’attractivité sexuelle. Comme catégorie culturelle, le sex-appeal est différent de la beauté.

Les femmes de la classe moyenne étaient considérées au XIXe siècle comme attirantes en raison de leur beauté et non de ce que nous appellerions aujourd’hui leur attrait sexuel. La beauté était perçue comme un attribut physique et spirituel. L’attrait sexuel en tant que tel ne représentait pas un critère légitime pour la sélection du partenaire, et il représente à cet égard un critère inédit d’évaluation, détaché à la fois de la beauté et du caractère moral –le caractère et la psychologie se trouvent en réalité plutôt absorbés par l’attractivité sexuelle.

Le sex-appeal exprime le fait que, dans la modernité, l’identité de genre des hommes –et plus encore celles des femmes- s’est transformée pour devenir une identité sexuelle, c’est-à-dire un ensemble de codes corporels, linguistiques et vestimentaires très consciemment manipulés et adaptés dans le but de susciter le désir sexuel de l’autre. Le sex-appeal est à son tour devenu un critère autonome et décisif dans la sélection d’un partenaire. La conjonction du consumérisme et de la légitimation normative croissante de la sexualité par la psychologie et par le féminisme est à l’origine de cette transformation.

La société de consommation a sans aucun doute, avec les revendications féministes et « bohèmes » en faveur de la liberté sexuelle, contribué de manière significative à la sexualisation des femmes puis des hommes.

La société de consommation plaça le désir au cœur de la subjectivité, et la sexualité devint une sorte de métaphore généralisée du désir.

L’histoire de l’industrie cosmétique est exemplaire de ce processus. Les conceptions de la beauté au XIXe siècle dessinaient une séparation claire entre la mode ou les produits de beauté – changeants, susceptibles de mutations et venus de l’extérieur- et ce qui était alors appelé la « beauté morale »- qui avait une qualité « intemporelle » et « intime ». Ces conceptions de la beauté ne faisaient aucune référence explicite au sexe ou à la sexualité. Bien au contraire, la beauté ne méritait d’être relevée que dans la mesure où elle reflétait le caractère. La moralité victorienne considérait les produits cosmétiques avec méfiance, car ils étaient perçus comme le substitut illégitime de la « véritable » beauté morale, intérieure.

Au début du XXe siècle, les parfums, les maquillages, les poudres et les crèmes envahirent le marché des produits de consommation de masse alors naissant et, en tentant de les promouvoir, les publicitaires séparèrent la beauté du caractère. « Libérées des Enfers victoriens, les femmes maquillées traversaient désormais en défilant les mondes imaginaires des publicitaires. Les scènes présentées dans ces publicités les montraient en train de nager, de prendre un bain de soleil, de danser et de rouler en voiture- images d’une féminité saine, athlétique, et aimant s’amuser ».

Suivant le système managérial qui concevait des méthodes inédites de packaging et de distribution des biens de consommation, l’industrie des produits de beauté se mit à promouvoir un corps considéré comme une surface esthétique, détaché des définitions morales de l’identité personnelle. En devenant la cible de l’industrie, le corps s’esthétisa – un processus qui s’accéléra et se généralisa à toutes les classes sociales, l’industrie cosmétique collaborant avec celle de la mode et celle du cinéma. Les studios de cinéma, les magazines féminins, les publicitaires et annonceurs popularisaient, codifiaient et amplifiait les nouvelles manières de mettre en valeur les corps et les visages, et de les érotiser. Les femmes furent incorporées à la culture de la consommation comme des agents sexués et sexuels à travers l’idéal d’une beauté désormais entièrement sexualisée – un idéal qui était l’objet d’une promotion agressive de par la conjonction de plusieurs industries : industrie de la mode, du cinéma, de la publicité, de la musique, industrie cosmétique… tous ces secteurs économiques sollicitant et construisant un moi fondé sur l’érotisme.

Le culte nouveau de la beauté dans les magazines féminins et sus les écrans de cinéma « reliait explicitement maquillage et sex-appeal » en mêlant en un tout homogène produits de beauté, féminité, consommation et érotisme. En d’autres termes, un regroupement d’industrie nouvelles aida à promouvoir et à légitimer la sexualisation des femmes et, plus tard, celle des hommes. La construction de corps féminins érotisés, traversant toutes les classes sociales, fut ainsi l’une des réalisations les plus spectaculaires de la culture de la consommation du début du XXe siècle.

La jeunesse est prise dans le piège des industries de promotion de la beauté recherchant, de plus en plus, la consommation des produits de grandes marques.

La jeunesse est prise dans le piège des industries de promotion de la beauté recherchant, de plus en plus, la consommation des produits de grandes marques.

Jeunesse et beauté devinrent les signifiants de l’érotisme et de la sexualité dans l’imaginaire de la société de consommation. La marchandisation du corps a donc été étroitement liée à son érotisation et à sa grande proximité avec l’amour romantique. L’association de la beauté, de l’érotisme et de l’amour était franche et directe : non seulement « le souci de la beauté avait cessé d’être pour les femmes respectables incompatible avec une histoire d’amour ou un mariage », mais il semblait au contraire y mener directement. « Les produits de beauté occupèrent une place prédominante dans les représentations quotidiennes de l’amour et du rejet, du triomphe et de l’humiliation ». En réalité, la logique plutôt évidente qui présidait à l’entretien de la beauté, c’était l’espoir de trouver le grand amour. « L’objectif véritable » de la beauté était de permettre de « se trouver un mari ». La beauté offrait aux femmes d’origine modeste l’opportunité de s’élever rapidement sur l’échelle sociale grâce à un mariage. La beauté et un certain type de féminité sexualisé furent intimement associés à l’imaginaire de la liaison amoureuse, l’histoire d’amour comme la beauté étant considérées comme des arguments de vente imparables par les publicitaires, les studios de cinéma et les fabricants de cosmétiques. L’histoire d’amour imposait les divisions de genre, exigeait que les hommes et les femmes rejouent continuellement ces différences ; mais elle promettait aussi de les abolir dans l’utopie de l’intimité sexuée.

Ce processus de sexualisation du corps concerna également les hommes. Même s’ils furent plus lents à se laisser intégrer à cette culture consumériste, il est possible de repérer dès le XIXe siècle les premiers signes d’une identité masculine fondée sur l’hédonisme et la sexualité.

Mais ce fut dans les années 1950 qu’une culture consumériste pure et dure ciblant les corps des hommes fit son apparition. Le meilleur symbole de cette culture du consommateur est le magazine Playboy, lancé en 1953 qui consacra la montée en puissance d’une « éthique playboy » donnant la priorité à la satisfaction personnelle dans un monde clinquant fait de consommation sans fin, de loisir et de complaisance lascive. La marchandisation des corps masculins ne s’appuyait pas au départ sur la beauté et les produits de beauté, mais plutôt sur le sport, et s’adressait directement aux fantasmes sexuels des hommes. En promouvant un modèle sexuel de la masculinité, elle fit la promotion d’une même conception de l’attrait érotique, avec toutefois une différence notable : le thème de l’amour et de la liaison amoureuse y occupait une place bien moins saillante que pour les femmes.

À partir du milieu du XIXe siècle, la photographie puis le cinéma standardisèrent les nouveaux canons de la séduction érotique, et augmentèrent simultanément la conscience que les hommes et les femmes avaient de leur apparence physique et de celle d’autrui. Ces standards de beauté rendirent largement accessibles de nouvelles normes et de nouveaux codes de l’attrait sexuel, et contribuèrent à transformer les critères de choix d’un partenaire.

Le culte de la beauté et, plus tard, d’un corps sain et musclé ainsi que la définition de la masculinité et de la féminité en termes d’attributs érotiques et sexualité firent l’objet d’une promotion implacable de la part des industries culturelles et eurent pour effet de faire progressivement de l’attirance sexuelle et du sex-appeal des catégories culturelles positives à part entière, et de la désirabilité sexuelle, l’un des critères centraux permettant de choisir un partenaire et de forger son identité personnelle. La marchandisation du sexe et de la sexualité – leur pénétration au cœur même de la machine capitaliste - fit de la sexualité un attribut et une expérience de plus en plus détachés de la reproduction, du mariage, des liens à long terme, et même de la sphère des émotions.

La culture de la consommation parvint à se débarrasser des normes sexuelles traditionnelles, des interdictions frappant la sexualisation des corps et des relations, en s’appuyant sur l’autorité d’experts issus des rangs de la psychanalyse et de la psychologie. Ces professeurs faisaient en effet jouer à la sexualité deux rôles fondamentaux dans son ambition de redéfinir l’individualité.

Premièrement, elles envisageaient l’histoire psychique de l’individu comme une histoire organisée autour de la sexualité (infantile), si bien que la sexualité devint une caractéristique essentielle de ce qui définissait une personne, son essence psychique pour ainsi dire. Mais, deuxièmement, la sexualité devint également très vite le signe et le lieu même de la formation d’un sujet « sain ». Des psychologues et autres conseillers, représentant désormais un secteur économique considérable, se mirent à affirmer haut et fort qu’une vie sexuelle épanouie était essentiel au bien-être. La sexualité en vint ainsi à occuper une place centrale dans le projet d’avoir une vie saine et équilibrée, préparant le terrain à la notion positive d’ « expérience sexuelle ». En plaçant la sexualité au cœur du sujet, c’est-à-dire en faisant en sorte que le moi situe sa vérité intime et unique dans sa sexualité saine, la psychologie plaça le sexe et la sexualité aux deux extrémités de la séquence narrative constituant l’histoire du moi : le passé et l’avenir de tout un chacun gravitaient désormais autour d’eux. Le moi non seulement se faisait à lui-même le récit de son histoire propre en tant qu’histoire sexuelle, mais il faisait également de la sexualité, comme pratique et comme idéal, le tétos de ce récitv[...].

L’apparition des catégories du sexy et du sex-appeal comme nouveaux modes d’évaluation de soi-même et d’autrui, particulièrement dans le domaine des rapports amoureux, rendit manifestes ces processus de transformation du sens de la sexualité. Le sex-appeal était le produit d’une culture consumériste parvenue à dissocier la beauté du caractère et de la moralité, et à rendre progressivement autonome la sexualité en en faisant un signifiant de l’identité personnelle. Dans l’Oxford English Dictionary, jusque dans les années 1920, le mot « sexy » était connoté négativement. Il fallut attendre les années 1950 pour que la signification moderne du mot, utilisé pour désigner des personnes, entre dans le langage courant avec une connotation positive sans rapport avec la beauté et la moralité. William Camp écrivait par exemple ceci en 1957, dans Prospects of Love : « Il doit y avoir quelque chose chez elle qui hurle qu’elle est baisable. Une fille n’a pas à être jolie pour être sexy ». En acquérant une forme d’hégémonie culturelle, le sex-appeal en vient à faire référence à bien plus qu’une simple apparence physique ; il désigna l’essence de la personne, incluant le physique pur mais allant bien au-delà. Comme Sophia Loren l’affirma : « Être sexy, c’est une qualité personnelle, qui vient de l’intérieur. C’est quelque chose qui est en vous, ou qui n’y est pas, et qui n’a vraiment pas grand-chose à voir avec la poitrine, les cuisses, ou la moue dessinée par vos lèvres ». Le sex-appeal devient ici une qualité générale inhérente à la personne. Mais plus important encore, il devient le critère central de sélection d’un partenaire....» (Illouz, 2012, pp. 85-95).

Le monde entier est emporté aujourd'hui par la mode de pose de photo sexy

Le monde entier est emporté aujourd'hui par la mode de pose de photo sexy

On se dit à l'instant même, et sans nul doute, que l'explication que donne Eva Illouz de la naissance et de la progression de la marchandisation des rapports amoureux et de la sexualisation de la beauté concerne les sociétés occidentales. Non, ai-je envie de répliquer avec force. Le capitalisme s'accroche à quelque chose de notre vie quotidienne et par la magie de la communication et des publicités transforme "le négatif" en "positif" dès lors que cela arrange leur business comme cela a été bien décrit pour le mot "sexy". Qui d'entre nous aujourd'hui ne voudrait paraître "sexy", surtout lorsqu'il s'agit des rendez-vous galants ? Permettez-moi de partager avec vous deux posts pris sur la page Facebook du Coach Thierry Pat comme illustrations de cet extrait du texte de la Sociologue Eva Illouz.

Encadré n° 10 : La différence entre ta femme et les autres femmes c’est moins de 10.000FCFA (Publié par Coach Thierry Pat le 18 avril 2020)

La différence entre ta femme/copine et celles que tu regardes dans la rue et qui te font fantasmer pourrait être de 10000 francs. La jolie robe et la belle chaussure que tu admires sur une autre femme est disponible sur le marché. Les mèches et les tissages que tu vois sur la tête des autres femmes et qui te rendent fou se vendent dans les boutiques et les salons de coiffure. Combien ça coûte un package de make up ? C'est moins de 15 euros en France, je ne connais pas le prix en Afrique. Mais je crois que le fond de teint, le rouge à lèvre, le vernis à ongles, et le crayon noir, tout ça rassemblé ne peuvent pas dépasser 10.000 francs au marché Central. Offre-lui tout ça, car parfois certaines ne savent pas ou n'ont pas assez de moyens. Tu verras comment elle va dépasser toutes celles que tu regardes dans la rue. Il n’y a pas de beaux jardins sans grand jardinier.

Ne reste pas silencieux lorsqu'elle porte le même tissage pendant des semaines. Ça doit te déranger si elle porte la même vieille chaussure tout le temps qu'elle vient te rendre visite. Mon frère lorsqu'elle te rend visite avec une chaussure pareille comment tu te sens lorsque tu vas l'accompagner pour prendre son taxi ou le bus ? Arrêtes-toi à la boutique si elle ne sent pas bon et achète-lui un déodorant, mon frère ça ne te coûtera même pas 2000 francs et encourage-la à le mettre le plus souvent. Mon frère, la pauvreté peut rendre moche une belle femme. Il suffit seulement qu'elle trouve une crème qui va bien avec sa peau pour retrouver toute sa splendeur (Je ne parle pas du Ndjansang hein). Si elle ne travaille pas encore, donne-lui un peu d'argent de poche tous les mois ou tous les deux mois en fonction de tes moyens. Un vrai homme réserve toujours une partie de son budget à la femme de sa vie.
C'est notre travail mon frère ! L'herbe est toujours verte chez celui qui paye ses factures d’eau. Avec moins de 10 000 francs votre chérie deviendra plus belle que celles que vous admirez dans la rue.

#CoachThierrypat (https://www.facebook.com/CoachThierryPat/ consulté le 18/04/2020)
Photo d'illustration

 

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La sexualisation des corps, connaître l'origine du mouvement en vue de le prévenir, volet2

Quelques réactions des lecteurs/lectrices de cette page Facebook

Eugenia Abeng : Ils savent seulement exiger non coach, ko je veux femme propre bien mise bien maquiller sans jamais rien donné ! Faut toujours les tiré les oreilles là comme ça !! Changeons vivants ! Un bisou à toi coach😘

Eugenie Solana : Prenez le coton tige et aussi les lunettes pour mieux lire. Le volume est très bon coach surtout pour mes frères de l'ouest .

Talla Didier Carlos : Voila une grande analyse et peut-être la plus grande que tu a écrit depuis des années. Mais sais vice-versa la femme doit aussi pouvoir habiller son mari lui acheter les chaussures. Je pense que ça permettra à un mariage d’être plus solide, si tu achètes à ton partenaire ce que tu as vu de jolie et de beau en route.

Laplume Mungudesign Musakata : Ils convoitent ce que eux-mêmes peuvent avoir à la maison en mieux, en disponible à moindre effort ! Les hommes aiment se compliquer la vie! Voilà pourquoi même engagé, il faut toujours être au max, s'il n'est pas capable de réaliser ce qu'il a à la maison, les autres le feront pour lui!
Même sous le temps moderne que nous sommes, un homme qui n'est pas capable de te mettre bien se disant que tu es femme indépendante n'en vaut pas la peine...ah oui !

Peggy Messina : Coach ça vaut la peine pour les femmes intègres. Il ya filles ici dehors, tu la fais briller, après elle cherche plus fort que toi.

Nidele De LaFayette : Vraiment coach. Dans une dispute avec un gars, sachant que je ne travaille pas encore ce dernier m'a dit un jour qu'il sait que je suis avec lui à cause de l'argent de poche qu'il me donne. J'ai une fois arrêté cette relation pour tjrs. Malgré ses excuses je ne suis pas revenue parce que cette phrase m a tellement offensé que j'ai même décidé ne plus lui parler.

Mon Soleil Ndumu : Merci coach ce post est simplement révélateur du comportent de nos hommes qui convoitent ce qui est dehors alors quand mettant la main à la poche celle de la maison peu briller de milles feu.

Encadré n° 11 : Demande de conseils par un Anonyme (Publié par Coach Thierry Pat le 17 avril 2020)

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La sexualisation des corps, connaître l'origine du mouvement en vue de le prévenir, volet2

Quelques commentaires des internautes relatifs à ce dernier post

Ange Angeo : Mais pourquoi avant de partir tu nous n’a pas demandé ? C’est louboutin et sac Chanel qui n’a pas encore été livré qui te décourage ou bien c’est quoi? Donc vous avez causé jusqu’à tu n’as jamais vu sa photo ? Bref personne ne t’oblige à coucher avec quelqu’un si tu n’en as pas envie. Toi tu crois qu’un homme va faire déplacer une femme juste pour regarder la télé et bavarder ? J’ai envie de te frapper même !!!

L'enfant De Dieu : Fallait tout simplement rester chez toi à Yaoundé et regarder Novelas à longueur de journée... Le type a déjà fait 38 équations dans sa tête donc au lieu de penser aux câlins, penses déjà aux différentes positions...

Flavie Dipoko : De fois je m'amuse sur cette page, mais là cette fille m'énerve, on voyage pour accorder la crédibilité à un prétendant, mais pas pour du matériel, coach il faut souvent faire le tri sur les sujets. Jusqu'à sa demande au coach si elle doit mbinda.

Vanessa Edouma : DEMANDE NOUS si tu couches avec lui avant ou après réception des cadeaux. Que ohhh j'ai peur bimoulehh. Donc histoire de corona là ne te dit rien on dit restez vous ça ne te dit rien, il t'a payé le billet pour tes beaux yeux kooohhh

Patrick Bustrel Choungo : N'importe quoi, donc tu penses qu’il t'a fait venir pour tes belles dents blanches? Tu as déjà accepté jusqu’a tu es venue. C’est maintenant que tu demandes au coach? pourquoi tu n'as pas demandé avant de te déplacer?

Corrine Léticia Fogueng Meka : Mais quand on va livrer la chaussure #louboutin tu vas quand même prendre Noor?? 🙄🙄

Poupina Blanche Ateba : Tu n'aimes pas le maguida mais tu manges son soya, gourmande aux gros yeux, tu ne veux pas ouvrir ta frontière mais tu veux prendre cadeaux hein ;

Manuella Manunu : Entre-temps c’était le billet d avion qu'il t a payé où bien ???... voilà pourquoi j aime ma liberté ... Je n'aime pas faire les choses par recevabilité... Les cadeaux corrompent le cœur... si tu avais toi-même décidé d’y aller ayant prévu ton transport…

Valérie Tchikapa : Hum! Tu rencontres quelqu'un 2 semaines et tu passes déjà le week-end avec lui. Cameroun ta nouvelle dynamique de femme-ci, le niveau est très élevé. Je crois que les crimes rituels, et les trafics des ossements n'ont pas assez fait écho. J'espère juste que tu as bien détaillé ton itinéraire et l'adresse du monsieur au moins à une personne de fiable au cas où.

Ines Maffeu : Coach pardon parfois faut sélectionner les vrais problèmes. Quand tu partais là-bas c’est parce que la télé est gâté chez vous ? Il a dit que Louboutin c’est pour que tu regardes la TV avec lui ? Faut pas souvent déranger les gens. Je dis hein tu es un enfant ou tu fais semblant ? Tsiupp 😤

Jorgeellie Thys : Peut être qu'il faudrait que tu partes avec ton argent aussi au cas où ça ne se passe pas comme tu veux. Tu as tout à fait le droit de ne pas vouloir coucher avec lui mais il ya certains hommes quand ils t'offrent des choses c'est pour en avoir en retour.  Mais pourquoi accepté louboutin ??? Tu ne le connais pas.

Alors qu'à travers le post présenté dans l'encadre n°10, le Coach essaie de motiver les hommes à financer les produits et accessoires de beauté en faveur de leurs épouses ou copines, plaidoyer plébiscité massivement par les lecteurs et lectrices de sa page ; le deuxième post constitue un exemple typique de la marchandisation des relations amoureuses : cadeaux contre sexe. Situation que les lecteurs et lectrices condamnent presqu'à l'unanimité. Non seulement la jeune fille dont il est question dans le deuxième post se précipite dans une relation amoureuse (selon certains commentaires), mais surtout elle est toute excitée à la suite d'une promesse de cadeau d'objets de "grande marque". Ces marques qui ne sont rien d'autres que des imaginaires que nous miroitent les industriels et publicitaires. Tout ceci ne constitue que des conventions pour marquer le gap entre les différentes classes sociales. La marche ne vient que de commencer.

Bonne lecture à vous, chers lecteurs et chères lectrices.

Bonne lecture à vous, chers lecteurs et chères lectrices.

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